Si nous sommes tous confinés depuis plusieurs semaines, la vigne, elle, ne l’est pas. Elle suit lentement son cycle et nous offre ces jours-ci le grand miracle de sa renaissance.

Aujourd’hui Xavier Mazeau copropriétaire des vignobles Toutigeac, dont fait partie le Château Pradeau-Mazeau nous fait partager en images l’apparition des premières jeunes feuilles de vigne.

Merci Xavier de nous permettre cette escapade au grand air au milieu de cette beauté chaque année renouvelée.

Les confréries bachiques, dérivées du mot Bacchus, le dieu du vin dans la mythologie romaine,  représentent des assemblées de professionnels et d’amateurs de vin, ayant pour objet la promotion des vins de la région, ou plus précisément de ou des appellations viticoles qu’elles représentent.
Concernant leur nomination, on parle aussi de Jurade, Commanderie, Collège,...

Quand on se promène dans les rangs de vigne, et si l’on regarde un jeune cep avec attention, on peut remarquer  un léger bourrelet de soudure généré par la cicatrisation d’une greffe... Oui, en effet la vigne est bien une plante greffée.
 

Mais pourquoi et depuis quand ?
 

Il y a plus de 2000 ans que l’on utilise des barriques pour élaborer le vin et le faire vieillir.
La barrique bordelaise contient 225 litres soit 300 bouteilles.
A Bordeaux, on peint  en rouge une partie des fûts. Cette peinture était à l’origine réalisée avec de la lie de vin. Aujourd’hui, pour des questions d’hygiène, on utilise plutôt une poudre colorante naturelle obtenue par lyophilisation de vin rouge et d’extrait de raisin.
Mais pourquoi peint-on les barriques en rouge?

Un printemps très froid et pluvieux accompagné de gelées localisées suivi d’un été extrêmement chaud et sec ont eu pour conséquence une baisse des volumes de 15% de la production de vin en France, selon une estimation publiée récemment par l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin. (OIV)
Dans ce contexte difficile le vignoble bordelais a été beaucoup moins touché que le vignoble de son voisin  charentais ou encore celui du Languedoc-Roussillon, avec une baisse de sa production autour de 5% selon les dernières prévisions.

Les premiers coups de sécateurs ont été donnés pour la récolte des raisins blancs dans le bordelais. Pour les rouges il faudra attendre autour du 15 septembre, éventuellement un peu plus tard car tout dépend de la météo des prochains jours. Les premiers indices de la qualité de ce nouveau millésime en devenir sont prometteurs après deux années compliquées (gel en 2017 et importantes attaques de mildiou en 2018).

L’été est bien là et avec lui les repas entre amis, des grillades et des envies de vins plus légers, plus fruités et plus frais. Mais qu’est-ce qu’un rosé ? un assemblage de vin rouge et de vin blanc ?
Contrairement aux idées parfois reçues, le rosé de Bordeaux est le plus souvent un assemblage de cépages rouges bien connus dans notre région : le merlot, le cabernet-Franc et le Cabernet-Sauvignon.

Cette première visite dans la magnifique propriété de la famille Mazeau, située sur une colline en plein coeur de l’Entre-deux-Mers, dans sa partie la plus vallonnée, restera sans nul doute, l’un des temps forts de cette année. Toute l’équipe fut accueillie avec une extrême gentillesse par Philippe et Xavier Mazeau, père et fils.

Depuis 2011, Xavier et sa soeur Oriane pérennisent la tradition, suivant les traces de leurs aïeux, en étant la cinquième génération à élaborer les vins familiaux.

Le bouchon est l’élément final de la longue série d’opérations et de soins qui va permettre aux consommateurs de déguster un produit respectueux du travail de chaque viticulteur. Le choix du bouchon se fait en fonction de
paramètres techniques qui sont :
- le type de bouteille utilisée
- le temps de rotation du vin. (temps entre la date de mise en bouteille et date de consommation du vin)